Une nuit de sons anciens, de réflexions intimes et de voyages musicaux dans le temps — au plus près de Liam Byrne et de sa viole de gambe. Moins un concert, plus une confession. My Private Diaries fait sa Première à DAS HAUS ce mois de mai. C'est une occasion rare de se retrouver dans la même pièce qu’un artiste qui donne en partage une part de sa vie intérieure — silencieusement intense, profondément curieux et rempli de secrets sonores.
My Private Diaries est une plongée sensuelle dans une musique qui, à l’origine, n’était pas destinée à être jouée en public — jusqu’à aujourd’hui.
Liam Byrne redonne vie aux sons oubliés de la lyra viol anglaise du XVIIe siècle, un répertoire autrefois joué en solitaire, comme on lirait un recueil de poèmes, seul dans sa chambre. Cette performance intime transforme ce rituel privé en un moment partagé — façonné autant par les gestes que par les mélodies. Entre archéologie musicale, lettre d’amour et slow avec le passé.
Et oui — ce sera cosy, expérimental, et électrisant à sa façon.
Installé à Berlin, Liam Byrne est un joueur de viole au parcours singulier. Il traverse les siècles et les styles avec une aisance folle — des clubs underground aux musées comme le Victoria & Albert, en passant par des collaborations avec des artistes électro, des musiciens folk, des compositeurs et des artistes visuels à travers l’Europe et au-delà.
Derrière cette carrière aventureuse se cache une obsession discrète mais tenace : le monde délicat et complexe de la lyra viol, où les accords vibrent comme des pensées intérieures, et où la résonance compte autant que les notes. Ce concert est un dévoilement public rare de cette passion privée.
Lauréat du prestigieux Glenn Gould Bach Fellowship, il repense aujourd’hui notre manière d’enregistrer et de ressentir la musique ancienne — mais My Private Diaries, c’est son retour ici, en live, en vrai, pleinement présent.